Avec l’autorisation de la DRAC, de la DPARC, de l’Agence AUP-PAUME.
Graslin souhaitait que la promenade soit «une autre chambre» de plein air pour les habitants. Après son décès, c’est la Commune qui s’ engage à son aménagement.
Le remblai est réalisé en 1811, la clôture par des murs de pierres sèches et la plantation d’une double rangée d’ormeaux en 1812 sous la direction de l’architecte-voyer M. Peccot, premières grilles en fer forgé en 1819. Des bancs sont implantés en 1822 et de nouvelles grilles sont mises en place en 1829. Sur réclamation des habitants, les ormeaux sont abattus en 1845 au profit de «jardins fleuristes» confiés à l’horticulteur Nerrière et au pépiniériste Noisette.
En l’absence de monument fermant la perspective comme cela avait été imaginé à l’origine du projet, l’idée d’intégrer un monument dans la composition de la promenade est actée par le Conseil municipal du 7 février 1842. C’est la statue dédiée au général Cambronne réalisée par Jean Debay qui fut installée en 1848, selon les plans de Driollet.
Si le projet de recomposition de Driollet n’a pas été entièrement réalisé, la promenade a toutefois fait l’objet de remaniements suite à l’érection de la statue Cambronne, et notamment par l’installation de grilles protégeant les parterres «fleuristes». Dès lors, le Cours planté commence à ressembler, tant dans la forme que dans les usages, aux parcs et jardins publics de la Ville, tout en conservant sa spécificité résidentielle. En 1851, sont réalisés deux pavillons à l’ouest de la promenade sur les plans de Driollet.
En 1875, Noisette, l’architecte-paysagiste du Jardin des Plantes réalise un «projet de square» pour le Cours. En 1890, y est installé un kiosque. En 1900 et 1908, dans le cadre du projet d’embellissement de la ville par Gabriel Guist’hau, un nouveau projet par F. Aubry est conservé aux Archives.
Aujourd’hui encore, face à un espace dont la composition n’a jamais été tout à fait aboutie, l’aménagement et sa composition sont en attente d’une nouvelle réflexion.